Anaïs Halindiplômée d’un master en ingénieur civil électricien de l’Université de Liège (ULiège) en 2017 et d’un master en management de HEC Liège en 2020, est depuis 2017 doctorante dans le département Electrical Engineering and Computer Science de l’ULiège.  

Cette jeune doctorante affiliée à TRAIL, travaille dans les domaines de surveillance de l’état des conducteurs et de l’automatisation de la conduite. Elle a récemment publié un article (https://www.mdpi.com/1424-8220/21/16/5558et réalisé une vidéo (https://youtu.be/d9IKIvrwlVQ) sur le sujet. Par ceux-ci, elle explique, entre autres, comment caractériser l’état des conducteurs à l’aide d’indicateurs et de capteurs, ainsi que le rôle conjoint de la surveillance de l’état des conducteurs et de l’automation de la conduite. Le concept d’indicateur, qu’elle a introduit et rigoureusement défini, permet une meilleure interprétabilité des systèmes.  

Grâce à l’Intelligence Artificielle, nous pouvons rêver d’avoir un jour une voiture autonome qui améliorerait considérablement la sécurité routière, réduirait les embouteillages, diminuerait les émissions et rendrait les voyages plus confortables. 

Mais, en attendant d’avoir résolu les défis technologiques et réglementaires qui nous éloignent de ce potentiel avenir, nous devons, selon Anaïs Halin, développer des systèmes de surveillance du conducteur adaptés à chaque niveau d’automatisation de la conduite. Ce travail doit être réalisé, afin de s’assurer que les conducteurs sont aptes à conduire ou reprendre le contrôle en toute sécurité, et, le cas échéant, d’émettre des alarmes, ou de déléguer une partie ou l’entièreté de la conduite à l’automatisation.